Ce bruit, ces odeurs

Envouté par les souvenirs
A l’abri des rires
C’est le tressaillement des larmes du ciel
Qui vient arroser le cœur et ses parcelles
N’entends tu pas ce bruit ?
Les pare-brises en vibrent d’envie
Le phonème du silence
Un phénomène à outrance
Quand les branches dansent
La lune se fait belle
Telle une jeune mariée
Les dunes soupirent en harmonie et
Tout ça a une odeur de fin

Cette odeur de dernière chance
Inspire une dernière danse
Aux amoureux de la première heure
Ceux qui pleurent par cœur
Tu sais,
Les désespérés de Brel
Déguisés en arc en ciel
Eux, sont venus s’oublier, s’animer puis effacer
Le temps où ils couraient sous la pluie
Ce parfum qui caresse les rend nostalgiques
Les ramène à un beau passé névralgique

Même le quatrième singe en a perdu haleine
Tellement il a voulu humer cet arôme
Il en a dessiné une fresque tel Picasso
Et s’est perdu dans son aventure picaresque
Tant la pluie l’a rendu pittoresque
Il s’est exilé sous cet arbre de pacotille et
Pour observer chaque goutte s’annihiler
Il leur donnait un nom d’ami disparu
Voici Muka, Sarten et Manu
Ainsi la pluie mouillait ses rêves
N’entends tu pas ce bruit?
Ne sens tu pas cette odeur?
Même le ciel en a pleuré d’envie

Wetu

Copyright@Wetu

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